Salut à tous et bonne lecture !
IP6 NIVIUK-ABAC
C'est parti pour Quixada au Brésil dans la région Ceara. A 2h de Fortaleza, c’est « the place to BE » à l’approche de l’hiver pour réaliser des cross de folie et tenter des records. Une météo exceptionnelle permettant presque tous les jours à au moins un pilote de réaliser plus de 300km. C‘est aussi une région peu touristique et les gens y ont vraiment le cœur sur la main. Il faut essayer de se mettre au Portugais car l’Anglais ou l’Espagnol dans les zones reculées ce n’est pas le pied. Quand on arrive à saturation du vol cross, la plage n’est qu’à 2h de route et on peut facilement aller kiter ou faire du soaring en bord de mer avec des paysages somptueux (Canoa Quebrada par exemple).
Atelier couture à Quixada un jour off
La quête du record commence fin 2012 par la prise d’informations auprès de Didier De St Etienne, un habitué de Quixada et un bon ami du pays de plaine. Quelles sont les caractéristiques du site ? Les enchaînements plaine-montagne ? A quelle heure peut-on décoller et partir du site ?... Mais surtout, par une analyse précise des traces de plus de 300km que l’on avait regroupées et partagées entre nous via DropBox et un fichier Google Earth. « Nous », les Français présents à Quixada : Stéphane Drouin, Didier Mathurin, Lucas Bernardin (ABAC-NIVIUK team), François Ragolski, Didier DSE, Olivier Michelsen et bien d’autres qui n’ont pas démérité.
Pour ceux qui connaissent, c'est une teigne !
L’objectif principal était le Record du monde en ligne droite de 502,9km détenu par Nevil Hulett (RSA) http://www.fai.org/civl-records Mais on s’est vite ravisé sur moins ambitieux, car les conditions cette année sont particulièrement humides et après le kilomètre 300, le ciel s’assombrit souvent. De plus, quelques zones aériennes réglementées sont mal placées et nous empêchent de tirer droit vers l’Ouest. On a donc opté pour le record du monde à but déclaré, détenu par 4 Brésiliens avec 420.3km. Cela sera donc 423.5km, il ne faut pas être trop ambitieux au risque de le louper. Le principe, deux balises cylindriques de 400m de rayon à passer pendant le vol, une devant le décollage et l’autre à l’autre bout. Sur la distance finale on enlève bien-sûr 800m (400+400, 2* le rayon). On a le droit de continuer après le goal, mais impérativement passer dans le cylindre de celui-ci, donc bien prévoir la dérive !!!
Le rocher du déco
Une bonne préparation physique (entretien PPG, badminton, rando, compétitions de distance et CFD) et mentale toute l’année est primordiale. Un passé en Licence STAPS mention Entraînement me permet de bien m’organiser au niveau planning et nutrition afin d’arriver prêt à chaque étape importante. Avant de partir, question matos : une Icepeak 6 NIVUK – ABAC (voile) réglée au millimètre, une Drifter (sellette), de la nourriture sous forme de barres ou compotes pour tenir le choc en vol, deux bons GPS, un hamac si jamais on pose dans un no man’s land, beaucoup d’eau et des Penilex indispensables aux besoins naturels pendant les potentielles 11h de vol. Tout un tas de bricoles plus le SPOT, un petit boitier qui permet aux organisateurs de la récupération de nous suivre et nous trouver rapidement grâce aux coordonnées GPS envoyées toutes les 10min. Il sert aussi à nous pilotes pour demander de l’aide si besoin ou indiquer que l’on est posé en sécurité…
Wings....................
Le premier vol le 3 novembre de 170km a servi de prise de marques pour optimiser la route sans se mettre en danger si jamais cela pose. Certes à certains endroits il faut marcher quelques heures, mais c’est toujours posable ! La meilleure route est de suivre, plus ou moins décalé de 20km de l’axe, les villes suivantes : QUIXADA – MADALENA km65 – MONSENHOR TABOSA km 120 – NOVA RUSSAS km 180 – PORANGA km 220 – PEDRO II km 280 – PIRIPIRI km 320 – BARRAS km 380 – MIGUEL ALVES km 445. Je me suis fait arrêter par une belle ligne de pluie infranchissable, cela met dans l’ambiance humide de l'année en cours.
L'axe de départ par le Sud (jamais utilisé)
Le mythe du décollage de Quixada c’est le vent très fort et l’heure précoce du déco. Les premiers jours c’était plutôt tranquille mais c’est vite devenu assez soutenu. Heureusement on paye Paolo, un local qui guette les accalmies et nous trouve de bons créneaux pour décoller. Nous avons aussi impérativement trois ados qui nous tiennent la voile, indispensables car entre les accalmies il y a des rafales monstrueuses. Je décolle souvent en premier quand c’est encore fort pour partir tôt après avoir fait une balise 1.5km devant le déco.
Le grand mâitre Paolo
Paolo vient te mettre en garde sur les conditions avant chaque déco à vent très soutenu, petit signe de croix puis " tu choisis de décoller, tu prends ce risque, je vais essayer de te trouver le meilleur moment et après tu pousses le speed bar ! ". Cela met dans l'ambiance de suite ! Il faut être très concentré dans ces conditions, à peine retourné, il faut pousser l’accélérateur pour ne pas se faire reculer sous le vent ou dans l’antenne de 20m juste derrière. Tant que les cailloux n’ont pas finesse 3 c’est bon
Le déco et l'antenne
Une fois en l’air, ne pas trop s’approcher du caillou, sinon marche arrière assuré dans la compression, donc aller chercher l'ascendance devant ! Décollage à 6h50 le plus souvent et départ entre 7h30 et 8h. Les conditions sont faibles à cette heure-là et on s’accroche à tous ce qui passe pour rester haut. 1200m de plafond en moyenne, quelques appuis et un sol à environ 300m.
Mickaël retrieve man
Beaucoup de crème solaire !
Le 6 nov, Lucas est arrivé et nous réalisons ensemble notre premier 320km. Record perso battu (264km en France 2013) et égalisé pour Lucas (320 ici même l’année précédente). On stop volontairement notre vol à Piripiri car le ciel n’est pas fameux, un gros voile d’altitude attenu les thermiques. Comme cela, 7h de 4*4 sur des pistes pas très bonnes, rentré 23h et levé 5h pour repartir le lendemain et ne pas louper peut être "LA" journée ! Il est très difficile de tomber sur une masse d’air homogène sur plus de 500km, pour les volants, imaginez de jolis cumulus traversant la France de Colmar en Alsace à Monaco dans les Alpes-Maritimes, c’est presque impossible…
Grappe avant le départ, après c'est alone !
Ici, on voit à grande échelle pour réaliser de grands vols et on change plusieurs fois de masse d’air pendant un vol donné, il faut s’adapter à toutes les conditions, aux changements de rythmes et à l’inclinaison du soleil. Une fois rentrés, on étudie nos traces et on corrige nos trajectoires pour optimiser la distance et perdre le moins de temps possible.
La Drifter - Niviuk
Le 7 nov, juste quelques heures pour dormir puis de nouveau un vol magnifique de 410km en ligne droite et 425km en distance 2 points. L’axe du vent après Piripiri (km 320) ne nous a pas emmenés sur le but fixé, mais nous avons partagé à 4 français ce vol difficile et tant attendu. Nous posons sur le même stade de foot perdu dans la pampa à 18h juste avant la nuit Stéph, Oliv, Lucas et moi.
Hum quel ciel !
Pedro II km 280 nous voilà !
On rentre dans le cercle fermé des pilotes à plus de 400km et c’est une grande joie de ne pas l’avoir réussi seul, 4 pilotes, des expériences différentes tout au long du vol et des souvenirs gravés à jamais dans nos mémoires ! Le départ fut éclaté, chacun dans son coin, des points bas, du déchet mais au final, on se retrouve à 4 au km 260 pour s'aider à trouver les derniers thermiques qui nous mèneront à 400+.
Le posé sur le stade perdu dans la pampa, juste avant la nuit
Tout le monde bat son record personnel sauf Stéph qui a réalisé 415km en Afrique du Sud il y a 2ans. 11h05 de vol, cela mérite un bon repos le lendemain. Je suis tout de même monté au décollage mais j’ai abandonné l’idée de décoller, trop dangereux, un peu trop dans le flou en ayant dormi seulement 2h. Je laisse la journée aux autres intérieurement frustré mais sachant bien que j'ai pris la bonne décision.
Les 4 du 400+ et une caïpi biensur !
ABAC Team fatigués
Le 9 et 10 nov, ayant appris des erreurs de trajectoire précédentes, je réalise de nouveau deux vols à 340km et pose volontairement à Piripiri avec comme point positif, avoir gagné du temps sur certaines parties. Le ciel est décidemment capricieux dans cette zone, cela bâche très très vite en fin de journée, trop d’humidité. C’est d’ailleurs bien visuel, on passe d’une zone désertique avant Pedro2 à une zone bien verte sur Piripiri et au-delàs... J’essaye de garder cette constance, éviter les pièges aérologiques du terrain et ceux de l'ensoleillement pour être présent la bonne journée au km 300.
Au déco, chaussures verte biensur
Le 14 et le 16nov, 320 et 370km. Encore et toujours la même humidité, mais lors du 370km j’y ai tout de même cru avec les 3000m de plafond. Il ne fallait pas grand-chose de plus pour que la masse d’air reste correcte, du coup j’ai poussé plus loin pour tenter et posé à côté de Barras. Je commence à fatiguer et je ne volerai pas le lendemain. Gestion de la fatigue oblige car c’est quand même engagé ici !
Fin de vol du premier 400+
Quand cela se bâche à Piripiri km 320.... cela donne çà.....
Ou çà
Après six vols à plus de 300km (327 – 425 – 342 – 345 – 324 – 369), 2132km parcourus
et 56h de vol, c'est finalement le 7ème qui fut le bon !
433.9km en ligne droite, 438.4km en 2 points
ET
423.5km déclarés et réalisés
WORLD RECORD to declared goal (old 420.3km)
http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2013/vol/20137703
http://www.xcontest.org/world/en/flights/detail:Honorin/18.11.2013/10:31
Faudra boire un coup avec moi pour la version longue et les détails !
Dès fois au déco c'est bâché mais faut y croire
Arrivé au premier lac pour la partie plaine du départ km40
Pour résumer, on décolle tard vers 7h30 car le vent était trop fort au décollage, le ciel était bleu le plus souvent mais les dusts bien présents En gros on est parti à 8h du site et on pourrait gagner 30min pour un autre record. Pour une fois, la météo annonce plutôt sec sur Piripiri, il faut donc y croire.
Au cum !
Miam !
Comme d'habitude, il faut tenter de rester haut sur le départ car cela pose vite... Dès le début, on prend des chemins différents avec Stéphane DROUIN (420km) et on arrivera jamais à se rejoindre pour être plus efficace, pourtant on a essayé, on se tenait informé de notre avancement en radio. http://www.xcontest.org/world/en/flights/air-buddies#joint_flights=Honorin/18.11.2013/10:31@flight_multi=461113|461112
Quelle belle zone de forêt, Lucas tu reconnais ?
Première frayeur au kilomètre 35, je suis bas, j'ai loupé les cycles et suis obligé de me jeter sur le dernier petit relief avant la plaine, en soaring scotché face au vent. Je vois des oiseaux devant et j'attends qu'ils arrivent à moi, des Urubus (vautours locaux) qui enroulent pendant que je descends. Sauvé, je rentre enfin dans un +2m/s. Je fais le plafond vers 1500m, déjà bien haut pour l’heure. J’avais fait la même quelques jours auparavant mais avait posé km 40 car je m’étais jeté en plaine pour poser tranquillement dans un grand champ. Dès fois il faut savoir insister
Un autre ciel au déco, cela sent bon !
Première journée bleue et une petite couche d'inversion à péter vers 1800m. De grosses dégueulantes entre les thermiques mais quand il y en a un on le sent, péteux et complexes à dérivés, pas simple de tourner dedans sans se faire éjecter, bref faut s’accrocher.
km 260 à 4 lors du 400+
Vers Madalena les 70 premiers kilomètres pas de problème je reste haut en plaine. Puis vient le plateau de Monsenhor Tabosa km 130 qui monte vers 700m alors qu’il est tôt et qu’on a pas non plus des plafonds énormes. C’est un point clé du vol qu’il faut passer comme on peut. Je décide de passer dans le col à 99km/h dans la compression en vitesse de pointe, histoire de ne pas contourner la montagne et gagner du temps. Bon derrière c’est la plaine mais cela descend et je m’attends à ce que cela bouge sous le vent, ni une ni deux -6m/s et joli point bas derrière les montagnes, je pousse le troisième barreau pour sortir de la zone et trouve un bon thermique à l’abri du vent. Coriace mais je garde la voile bien ouverte, à 10h30 les thermiques deviennent plus larges et plus simples à enrouler.
Direction Nova Russas km 180
La même le jour du record, beaucoup moins réjouissant
Je n’arrive pas à faire le plaf 2000m et parts dans la plaine de Nova Russas complétement bleue et remplie de dusts. Objectif, midi sur le plateau de Poranga au km 200. Double-points bas juste avant Nova Russas, sorti sous le vent d’un petit village dans un thermique de l’espace la première fois et sur une belle zone contrastée la deuxième fois proche d’un petit étang. Bon va falloir rester haut à l’approche du plateau car je me suis toujours fait avoir là-bas, je n’arrive jamais à bien le négocier au risque de poser. Petit sandwich préparé le matin même pour rester concentré et une gorgée d'eau tous les quarts-d'heure. Malheureusement j’arrive sur le plateau de Poranga à 850m et pourtant étant parti à 2350m. Il est 12h30, j’ai pris un poil de retard sur le 500km (1h) mais le but fixé est encore jouable.
Nova Russas km 180
Comme d‘habitude, à l’attaque du plateau à 750m, je suis bas et avec la compression à la cassure de la pente, en marche arrière à 10km/h. Pas le choix je saute le plateau les pieds dans les arbres. Une petite piste abandonnée pour poser, pas grave j’y vais, si jamais cela monte je prends sinon je marche toute la journée. Bingo, j’enroule et fais presque le plafond à 2500m. Je commence à connaître le départ du thermique du coin, passant toujours ras par terre à cet endroit.
Sur fond blanc
Après ça, je peux vous dire que je suis resté haut, plus envie de faire de points bas à me demander si je passe la forêt ou pas si jamais le thermique me lâche, à me dire là tu vas marcher, à sortir le rétro pour poser... ! Passé le plateau le vent se calme et la dérive est à 15-20km/h, en gros 60 vent de cul. Mais il ne faut pas chômer car vers Piripiri le vent baisse tout le temps. C’est pour cela que cela bâche souvent, surdéveloppements et étalements nuageux.
Plateau de Poranga km 220 le jour J, mieux vaut ne pas poser
Une autre un jour de cums, méfiance avec les zones d'ombre...
Sur le plateau, je reste haut sur 50km mais à l’attaque du troisième, celui de Pedro2 km 270, je fais mon 5ème point bas. Je change de masse d’air, il fait vraiment plus chaud, c’est plus stable et plus vert mais des barbules apparaissent satellisées. Il faut trouver les zones de départ cette fois car les dégueulantes sont grosses et les thermiques très espacés. Je pousse sur mes élévateurs, grogne, crie, faut que cela monte !!! Du zéro...Et je trouve enfin grâce à des oiseaux qui enroulent le noyau, YES !! C’est l’heure de la meilleure partie, du thermique large jusqu’à 3200m notamment celui du lac que je vais chercher juste avant Piripiri.
Pedro II vu de 3200m, magnifique, je ne pouvais pas ne pas sortir l'appareil !
15h à Piripiri km 320, c’est vraiment bien, je commence à croire que c’est faisable vu les belles barbules devant moi. J’enchaîne 3 plafonds à 3000 assez espacés car au final les cycles sont courts et j’arrive à la bourre. 360 juste avant Barras, le ciel se bouche, changement de tactique, il faut lever le pied. C’est assez impressionnant la vitesse à laquelle cela s’est couvert. Cela devient compliqué mais je m’applique à enrouler tout ce que je trouve pour rester haut et espérer un glide final avec un peu de restitution avant la nuit.
On se retourne pour apercevoir Piripiri à droite du lac...
De plus près...
A 16h45, il n‘y a vraiment plus rien pour moi et je pars en glide final à 3000m. Entre temps, le sol est bien descendu pour se retrouver quasiment au niveau de la mer, ce qui assure une belle distance pour la fin légèrement poussé par le vent. Départ à 34km du but fixé à 423.5km. Cela porte pas mal mais tout de même moins que lors de mon 407.44km…
Fan club au posé à Piripiri km 320 avec Lucas
Suspens, quand on lit sur le GPS une telle distance restant à parcourir, il y a de quoi prendre peur. L’heure des estimations, un parapente, finesse 10 à 3000m, je parcours 30km… Il en manque 4, mais il y a 10 de vent de cul et ma finesse moyenne est de 14, je pourrais parcourir 42km si la masse d’air reste plutôt porteuse. Il est tard, la forêt restitue légèrement et le sourire sur mon visage commence à se dessiner.
Boude pas demain cela va voler et oui il y a des jours ou c'est la tempête au déco...
Je regarde ma finesse et mon altitude une dernière fois, je suis sur le bon axe, ça y est je fais le goallllllllllllllllllllll !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le pied, je m’offre une petite barre de céréales pour fêter ça, une petite session photos et vidéos et me laisse glisser tranquillement avec une immense joie.
Jolies méandres amazoniennes avant BARRAS
Je dépasse le goal en vérifiant bien que mon GPS a claqué la balise et parcours encore 10km, soit un plané de 44km pour finir. Je suis la piste de Miguel Alves seul route posable, le reste c’est de la forêt, on se reconcentre, éviter la ligne, les arbres et les mobylettes… J’aligne sous les cris émerveillés des enfants et pose sur la route (qui commence à 5km du village) encore rêveur (10h05 de vol). Difficile de réaliser tout de suite, car il faut plier avant la nuit, activer le message OK spot…
Fous ta cagoule !
Stéph trouve une ligne magnifique plus à gauche derrière moi, vous pouvez voir sur le lien traces multiples donné précédemment, son glide final de plus de 50km en partant moins haut que moi à la même heure. Il pose 20min après et refait son retard sur la fin mais échoue à 6km du but déclaré. Il bat cette fois-ci son record personnel. Chapeau !
Bien bouché sur la fin du vol, très humide...
Petite inquiétude lorsqu’il commence à faire nuit, tout seul sur la route avec des bruits bizarres en attendant la récup qui arrive finalement 1h30 après mon posé. Des serpents, des tarentules, des cochons sauvages, j’ai tout entendu Je l’avoue je suis un peu froussard !
BARRAS km 380
Ce n’est que lorsque je me fais récupérer avec Stéph déjà dans la navette, que mon cœur se rempli de joie et que l’état d’hyper activation fait place au repos. Les muscles se détendent et je flotte sur mon petit nuage.
Plané final, jolie lumière
J’ai obtenu ce que je suis venu chercher, cela n’a pas était facile mais la persévérance paye. Croyez y vous aussi, travaillez dur et vous y arriverez. Ma devise : « Accroche-toi, à 20m sol t’es encore en vol » http://honoflywithme.over-blog.com/ - http://www.abac-team.com/
Là, c'est la fin !
Beaucoup d’investissements personnel et notamment financiers pour gagner quoi dirait ma mamie en hochant la tête ? Pas d’argent assurément, mais pour apprendre à se connaitre, à se dépasser, à repousser les limites afin de réaliser le rêve de tout homme VOLER !
Et hop 400 et des bananes + le record au passage
J’aimerais remercier toute ma famille pour son soutien, sans eux je n’en serais pas là !
Mes partenaires : NIVIUK – ABAC – CG50 manche – DRJSCS de BN – CDVL50 – Club des Archanges
Parawaiting
Merci à Valéry, François et Lucas pour les quelques crédits photo.
Pour conclure, trois semaines magnifiques à Quixada, des centaines de kilomètres au compteur et des images plein la tête. On se retrouve pour la SuperFinale de la Coupe du Monde de distance dans un mois au Brésil - Baixo Guandu et peut être un jour pour le 500km.
1ère Session kite à Canoa Quebrada
Bons vols !
Honorin HAMARD